Red-necked phalarope à bec étroit ©Philippe Patay

Péninsule de Reykjanes et Hautes Terres du Sud avec Jean Lignier

Péninsule de Reykjanes et Hautes Terres du Sud du 21 au 29 juin 2023

Dans le jour sans fin qui s’installe, un débordement de vie envahit les rivages, les toundras et les prairies qui se parent de vert tendre alors que les montagnes restent encore enneigés. D’Amérique, d’Europe et d’Afrique, de grands vols convergent vers l’Islande : cygnes, bernaches, arlequins, traquets, bécassines, tous prêts pour recommencer avec enthousiasme la répétition générale de la vie. Les parades nuptiales vont bon train et les oiseaux, peu farouches, ne montrent pas encore la méfiance raisonnable qu’ils auront pendant la couvaison. L’océan, qui respire comme un poumon et brasse la vie, reprend une odeur forte et subtile de liberté et de grand large.
Façonnées par l’antagonisme du feu et de la glace, la Côte Sud et les Hautes Terres qui la dominent offrent des paysages à nuls autres pareils. La Nature, ici en plein délire, associe harmonieusement des paysages pourtant contradictoires et inachevés avec un art consommé du paradoxe. Prairies verdoyantes, champs de lave, glaciers immaculés, plages de sable noir, lagunes d’icebergs bleus, forteresses de basalte, cascades d’eau cristalline, puissants fleuves limoneux, volcans faisant semblant de dormir, tourbières inondées, fumerolles et arc-en-ciel de fin de déluge se succèdent et se renouvellent sans fin. Tandis que l'océan, devant tant de merveilles, n’est pas en reste et étale avec exagération sa puissance et son immensité, lançant ses rouleaux et ses millions d’oiseaux pélagiques à l’assaut de cette terre qui était supposée rester au fond de l’abîme.

Le prix de 267.000 ISK est basé sur le nombre de 8-10 participants.

Un supplément petit groupe s'applique pour un groupe de moins de 8 personnes.

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Les taux de conversion proviennent de la Banque Nationale islandaise.

Jour 1 :  Keflavik -  Péninsule de Reykjanes
15 km de route - Hotel Vogar dans le petit village de Vogar situé entre Keflavik aéroport et la capitale.
Arrivée en Islande tard le soir.

Jour 2  : Péninsule de Reykjanes - Lac de Laugarvatn
170 km  de route - 3-4 heures de marche - Boutique auberge Heradsskolinn au bord du lac de Laugarvatn
Découverte de la péninsule de Reykjanes (la péninsule du cap des fumées), une zone marquée par la tectonique des plaques et le volcaniques. Ici est le seul endroit au monde où la dorsale médio-atlantique est visible au-dessus du niveau de la mer.
a terre se Balayé par les vents violents de l’océan Atlantique, cette région n’est un faite qu’un désert de cendre et de champs de lave encore fumant par endroit.
À voir en route Krýsuvík, Seltún, Grænavatn (le lac vert), Gunnuhver (bassins de boue et de vapeur qui sortent de la terre), le phare de Reykjanes et les falaises d'Hafnaberg. Puis pour vous amuser si vous voulez il y a un pont (The Brigde between the two continents) où vous pouvez marcher sur les deux continents.
Prendre la belle route de Suðurstrandavegur pour rejoindre votre hébergement qui est situé au bord du lac de Laugarvatn.

Sur la route vous pouvez vous arretez au beau petit village de pêche d'Eyrarbakki au bord de mer.
Logement à Laugarvatn dans une auberge au bord du lac, Heradsskolinn Hostel

Jour 3 : Cercle d'Or - Geysir - Gullfoss - Mont Hekla
110 km de route - 3-4 heures de marche
Départ pour les célèbres sources jaillissantes de Geysir et de la grande cataracte de Gullfoss, « la Chute d’or ».
Ce soir vous logez à l'entrée des hautes terres de Fjallabak.

Jour 4 : Fjallabak
60 km de piste - Refuge de Rjúpnavellir
Le majestueux volcan Hekla, qui s’élève au bout d’une plaine herbeuse et marque l’entrée des hautes terres volcaniques, est l’un des volcans les plus connus d’Islande ; il est en bordure même des terres habitées. La grande plaine d’élevage du sud aux allures de pampa nous conduit

Jour 5: Les fermes de l'Hekla
60 km de piste - 4-6 heures de marche – Refuge de Rjúpnavellir
Randonnée vers les minuscules fermes de l'Hekla au sud du volcan. Ces fermes ont dû déménager maintes fois au cours des siècles et les paysans ne sont pas toujours d’accord quant à se souvenir de l’emplacement exact de la ferme des grands-parents engloutie par une coulée. Ambiance bucolique et délabrée, pleine du charme de cette étrange campagne. Campement sur la prairie. Malgré le volcan tout proche, le paysage est ici est verdoyant, et certaines coulées anciennes sont couvertes de mousse et de bouquets de bouleau arctique à peine plus grands et aussi vieux que des « bonsaï », créant avec des sources limpides qui jaillissent du chaos de vrais jardins japonais.

Jour 6 : Domadalur – Fjallabak Nord
60 km de piste - 5-6 heures de marche – Refuge de Landmannahellir
La piste attaque le dernier rempart de palagonite qui protège les derniers lambeaux de campagnes des terres brûlées. De l’autre côté, nous arrivons sur la lune, au pied même du monstre, et traversons une étendue de scories d’une parfaite platitude. Le noir environnant est si sombre qu’il en devient bleu comme le plumage d’un corbeau. Minuscules, nous progressons dans un monde entièrement minéral sur la plaine de scories infinie qui borde le flanc oriental du volcan, où ont été vomies la plupart des coulées des dernières éruptions. Certaines coulées ont moins de six ans, certaines commencent à être enfouies sous les scories noires, parfois de pouzzolane beige, car l’Hekla a aussi des éruptions acides. Des lichens argentés et les mousses de velours vert s’installent sur les coulées de lave. En s’éloignant de l’Hekla, le paysage s’adoucit, et le vert de la toundra gagne petit à petit sur les étendues de scories noires qui pleuvent sur le pays à chaque éruption. Nous atteignons la couronne de Loðmundur, ancien volcan sous-glaciaire se reflétant dans le magnifique lac de Loðmundarvatn.

Jour 7 : Landmannalaugar – Fjallabak Nord
100 km de piste - 6-7 heures de marche – Refuge de Landmannahellir
Notre chemin se poursuit à travers les chatoyantes couleurs des massifs de magma rhyolitique qui mènent vers la vallée de Landmannalaugar. Incroyable palette de couleurs pastel, du bleu au rose en passant par toutes les ocres possibles. Progression à travers les chatoyantes couleurs des massifs rhyolitiques et la coulée d’obsidienne de la caldeira de Hrafntinnusker, « les écueils du noir de corbeau ». Innombrables fumerolles, mares de boue sulfureuse, coulées d’obsidienne vitrifiée, marécages, lacs limpides et calottes glaciaires immaculées se succèdent à perte de vue.

Jour 8 : Côte sud - Reykjavik
160 km de piste et de route - 3-4 heures de marche – B&B à Reykjavik
Nous rejoignons la côte sud pour finir le séjour dans la capitale.

Jour 9 : Vol pour Paris
40 km de route - Départ de l’hébergement 3 heures avant le vol.

 

Bagages :

  • Grand sac de voyage de trekking (Duffle bag) en toile imperméable 95-100 litres maximum (pas de valise rigide)
  • Sac à dos de randonnée 30-40 litres imperméable ou avec house imperméable

Chaussures :

  • Chaussures de trekking tenant bien les cheville et les pieds, légères, comfortables, solides et imperméables.
  • Sandales de randonnée pour passer les gués et pour le refuge, de préférence recouvrant les doigts de pied, type Keen Newport.

Vêtements :

  • Sous vêtements réguliers. Synthétiques ils sont faciles à laver et à sécher
  • Caleçons longs iso thermiques en polyester capilène
  • Maillot de corps à manche longue en capilène ou (luxueux) en laine mérinos naturelle
  • Tee-shirt iso thermique, à manches longues de préférence
  • Pull ou veste en laine polaire (Carline)
  • Pantalons de montagne
  • Short
  • Veste ou gilet en duvet (après mi-août)
  • Chemise laine & fibres confortables
  • Pantalon en fourrure polaire pour le confort le soir (en hiver et à partir de septembre)
  • Chaussettes en laine crue naturelle bouclée ou synthétique (quelques paires)
  • Bonnet en laine
  • Gants en laine étanches
  • Chapeau pluie/soleil sauf en hiver
  • Surpantalon ou salopette en Goretex
  • Veste en Goretex avec capuche
  • Sandales de randonnée pour passer les gués et pour le refuge
  • Veste en duvet (en automne)

Accessoires de voyage

  • Sac de couchage spacieux (-10°C à + 10°C)* avec fermeture éclair pouvant servir de couette
  • Drap de lit en coton sans élastique pour mettre entre vous et le matelas dans les refuges
  • Petit oreiller calle tète (facultatif)
  • Bâtons de marche télescopiques (important pour passage de gués)
  • Gourde incassable
  • Boite à sandwich hermétique
  • Mug de randonnée
  • Petit sachet hermetique avec glissière pour votre portefeuille et passeport
  • Petit sachet hermetique avec glissière pour votre téléphone mobile
  • Lampe frontale (indispensable à partir d’août)
  • Canif (N’oubliez pas de le ranger dans le bagage de soute)
  • Maillot de bain
  • Serviette-éponge type Speedo ou Packtowl (très pratique !)
  • Trousse de toilette
  • Pharmacie personnelle (Électroplaste, aspirine, pansements)
  • Crème solaire hydratante et stick lèvres
  • Lunettes de soleil hautes protection et étui
  • Matelas léger de bivouac auto gonflable (pour les raids avec portage uniquement)

Accessoires facultatifs mais recommandés

  • Paire de jumelles plates
  • Sifflet puissant (brouillard)
  • Filet Anti-Insectes protection tête-visage en juin et juillet
  • Piles ou batteries de rechange
  • Chargeur de piles sur secteur (220V) prise européenne
  • Petit kit de couture
  • Crayon papier + petit carnet
  • Bon livre
  • Guide (ornithologique, botanique, géologique)
  • Snack / Confiserie
  • Suppléments protéiniques si vous êtes végétarien
  • Stock personnel de vivres si vous êtes végétalien
  • Boules Quies (facultatif)
  • Masque opaque de sommeil en tissus de mai à fin juillet (facultatif)
  • Filet Anti-Insectes protection tête-visage en juin et juillet *
  • Une petite spécialité de votre « terroir », (convivialité) ex : fromage, petit saucisson…
  • Une ou deux bouteilles de bon vin (facultatif mais très apprécié)

* Il n'y a pas de moustique en Islande (pas encore), mais au début de l'été des nuées moucherons envahissent les bords des rivières et les lacs des basses terres comme le Lac Myvatn "lac des moucherons". Avec le réchauffement du climat les moucherons commencent à coloniser maintenant certaines zones des terres plus hautes pourvues de végétation humide. Les périodes d'éclosion sont courtes, mais extrêmement pénibles pour le randonneur, aussi des gants une chemise à manche longue et surtout un filet de protection qu'on enfile sur la tête par-dessus le chapeau ou le bonnet peut vous sauver si vous vous retrouvez un jour sans vent au milieu de nuées de ces très énervantes bestioles. Vous ne vous en servirez certainement pas mais vous serez soulagés de l'avoir le cas échéant... et ce n'est pas un énorme investissement.

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